Frédéric Marius de Buzon

Frédéric Marius de Buzon (1878-1959) est un peintre d’origine girondine, cousin du peintre décorateur bordelais Camille de Buzon. Il est formé à l’école des beaux-arts de Bordeaux auprès de Paul Quinsac, puis rejoint l’École nationale des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Fernand Cormon et d’Albert Maignan. À Paris, il fréquente les artistes Suzanne Valadon et Maurice Denis et s’inscrit dans les réflexions picturales et culturelles de son temps, notamment à travers son intérêt pour la représentation des paysages orientalistes. Il obtient une médaille au salon des artistes français de 1911, expose au Salon des Tuileries, au salon d’Automne et à la galerie Charlet à Alger. Il est considéré comme l’un des membres les plus influents de l’école d’Alger, ville dans laquelle il s’établit jusqu’à sa mort dès les années 1920. C’est à partir de la Grande Guerre et sa mobilisation en Kabylie qu’il peint les paysages et les habitants de l’Algérie. Il obtient la médaille d’or hors concours du salon des artistes français en 1922, puis la médaille de vermeil de la Société des peintres orientalistes français. À partir de là, il représente avec Léon Carré, Léon Cauvy et Paul Jouve une nouvelle génération de l’école d’Alger, et sillonne la diversité des paysages algériens, mais aussi le Maroc et l’Espagne dans les années 1930. Il expose à l’Exposition Coloniale de 1931 et bénéficie d’une large reconnaissance de son vivant pour la manière dont il documente artistiquement les territoires et les cultures de l’espace colonial français. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. Ses œuvres sont d’ailleurs présentées dans de nombreuses galeries en Europe à partir des années 1930, et font l’objet de nombreuses collections dont certaines collections publiques (Bordeaux, Alger, Oran, Bayonne, Pau).

La Galerie Bassam est à la recherche d’œuvres de Frédéric Marius de Buzon.